Soirées cinéma : les infos de dernière minute

Les deux premières soirées de la semaine du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre se déroulent au Méliès avec deux projections cinéma. Guillaume de Fontenay, réalisateur du film Sympathie pour le diable, Nina Meurisse, actrice principale du film Camille, Michaël Zumstein, photojournaliste ayant participé à sa réalisation et la mère de Camille Lepage viennent de confirmer leur venue à Bayeux.

  • Lundi 7 octobre - 20h30 - Projection en avant-première du film Sympathie pour le diable

Inspiré de faits vécus, d'après le récit Sympathie pour le diable de Paul Marchand. Sensible à l’extrême sous une armure de sarcasme, fragile malgré ses bravades, fort malgré ses fêlures, Paul Marchand a forgé sa réputation pendant le siège de Sarajevo en 1992-1993. Paul Marchand, durant 18 mois, fut grand reporter pour toutes les radios francophones pendant le siège de Sarajevo. Il avait remporté le Prix spécial du jury à Bayeux en 1994 pour son reportage "Les amants de Sarajevo". Ce film est une plongée dans la réalité du métier de correspondants de guerre, marqué de violences, d’atrocités et d’injustices.

La projection sera suivie d'un échange avec Guillaume de Fontenay, réalisateur.

  • Mardi 8 octobre - 20h30 - Projection en avant-première du film Camille

Jeune photojournaliste éprise d'idéal, Camille Lepage part en Centrafrique couvrir la guerre civile qui se prépare. Ce qu’elle voit là-bas changera son destin…

La projection sera suivie d'un échange avec Boris Lojkine, réalisateur, Nina Meurisse, actrice principale, Michaël Zumstein, photojournaliste, ainsi que la mère de Camille Lepage.

Pratique
Cinéma Le Méliès
Tarif unique (par film) : 6,50 €


Prix du public, soirée de remise des prix : les inscriptions ouvertes

Du 7 au 13 octobre prochain, la 26e édition du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre sera rythmée de nombreux temps forts. Parmi eux, le prix du public, organisé samedi 12 octobre de 10h à 12h, et la soirée de remise des prix, programmée samedi 12 à 18h30, sont accessibles sur réservation.

Les personnes intéressées doivent appeler au n°indigo suivant : 0 825 014 400 (0,15 € TTC/min)
Dans la limite des places disponibles.

Prix du public - Samedi 12 octobre de 10h à 12h
Un jury désignera son lauréat dans la catégorie photo. Ce prix public sera remis lors de la soirée de clôture.
10h : vote du jury parrainé pour la 6e année par l'Agence Française de Développement
11h : retour sur le prix du public 2018 décerné au reportage de Paula Bronstein sur la crise des Rohingyas.

Soirée de remise des prix - Samedi 12 octobre à 18h30
Cette soirée, présentée par Nicolas Poincaré, sera l'occasion de faire le point sur l'actualité de l'année écoulée. Elle sera ponctuée de sujets inédits spécialement réalisés pour ce rendez-vous. Le public découvrira également les reportages lauréats, en présence du jury et de très nombreux journalistes.


Gary Knight, Président du jury de la 26e édition

© Alizé Le Maoult

C’est l’un des photographes de guerre les plus aguerris de notre époque qui présidera les travaux du jury cette année. Gary Knight est aussi cofondateur et directeur de l’Agence VII, qui a été désignée comme la troisième entité la plus influente de la photographie par le magazine American Photo en 2003.
Ses travaux ont été publiés par Newsweek, Time, The Sunday Times, The New York Times, Paris Match, Stern et National Geographic. Son œuvre a été exposée dans le monde entier, et fait partie des collections de plusieurs musées et de plusieurs collectionneurs privés.

Gary Knight a commencé sa carrière de photographe dans les années 1980, en photographiant les guerres qui ont touché le Cambodge et la Birmanie. Il a été photographe attitré pour Newsweek dans les années 1990 et 2000, période pendant laquelle il a photographié les conflits qui ont agité la Bosnie, le Kosovo, l’Irak, l’Afghanistan, le Cachemire, le Libéria, le Congo, Israël et la Palestine.

En 2001, avec John Stanmeyer, il a conçu l’Agence VII Photo. Il est également co-directeur de la Fondation VII et directeur et fondateur de l’Académie VII.
Gary Knight est membre du Comité de Direction du Frontline Club à Londres ; cofondateur du GroundTruth Project à Boston ; directeur et fondateur du Program for Narrative & Documentary Practice (Programme de Pratique Narrative et Documentaire) à l’Institute for Global Leadership de l’Université Tufts ; il a été deux fois président du Prix World Press Photo, mais également Membre Honoraire Nieman à l’Université d’Harvard en 2009 et Membre Honoraire Logan Non Fiction au Carey Institute en 2017.

« Je suis très honoré de présider, cette année, le Jury du Prix Bayeux des correspondants de guerre, et de rendre hommage aux hommes et aux femmes qui nous transmettent des reportages et des images des théâtres de guerre. Je trouve cela particulièrement important, à cette époque où les politiques et les gouvernements s’en prennent de plus en plus aux médias, y compris dans les pays où la liberté de la presse est inscrite dans la constitution. Le reportage de guerre est une fonction vitale et essentielle du journalisme. Il est indispensable pour la société civile, pour notre idée de la justice et des responsabilités, et enfin pour le respect des droits fondamentaux de l’Humain.
Comme l’a dit la regrettée Marie Colvin en 2010, deux ans avant de trouver la mort à Homs : “Le public a le droit de savoir ce que notre gouvernement, et nos forces armées, font en notre nom. Notre mission consiste à refléter la réalité face au pouvoir. Nous renvoyons à la maison une première ébauche de l’Histoire. Nous pouvons avoir un impact, et nous le faisons, en exposant les horreurs de la guerre, notamment celles qui touchent les civils”. »

Gary Knight


Visuel

Le visuel de l’affiche 2019 reprend une photo du reportage primé en 2018. Il s’agit d’un cliché de Mahmud Hams de l’Agence France-Presse (AFP) issu de son reportage réalisé à Gaza entre février et mai 2018.

Caption: Le Palestinien Saber al-Ashkar, 29 ans, lance des pierres durant des affrontements contre les forces israéliennes, le long de la frontière de la bande de Gaza à l’Est de la ville de Gaza, le 11 mars 2018. Les Palestiniens manifestent pour le droit au retour dans leur terre d’origine, désormais considérée comme territoire israélien.

Mahmud Hams
Mahmud Hams, 38 ans, est diplômé de l’université islamique de Gaza en journalisme et information. Il rejoint l’AFP en 2003 et couvre l’actualité quotidienne dans la bande Gaza ainsi qu’occasionnellement en Libye et en Égypte. Il est lauréat de nombreux prix internationaux dont le Prix Bayeux en 2007 et en 2018.

© Prix Bayeux Calvados-Normandie photo 2018 – Mahmud Hams / AFP


Un rendez-vous exceptionnel à destination des scolaires

À l'occasion de la 26e édition, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et le journal Ouest-France proposent un rendez-vous éducatif exceptionnel à destination des lycéens et collégiens normands : « Les rencontres HCR – Ouest-France ».

Partenaires du Prix Bayeux Calvados-Normandie, le HCR et le journal Ouest-France s’adressent aux scolaires et les invitent à rencontrer des intervenants réfugiés qui témoigneront de leur parcours d’exil et de l’importance de la protection internationale pour ceux qui fuient la guerre et les persécutions. À l’heure de l’immédiateté de l’information, le HCR et le journal Ouest-France souhaitent permettre aux jeunes de comprendre autrement la situation des réfugiés en France et à travers le monde.


Guillaume Louyot

Workshop Nikon – Le Manoir

Comme chaque année depuis 2013, Nikon organise dans le cadre du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre un workshop destiné aux jeunes talents du photoreportage.

Cette année, Nikon reconduit le Manoir, Centre de formation au reportage en zone dangereuse, créé en 2014 par France Médias Monde. Associé à l’INA et soutenu par Reporters Sans Frontières, le Manoir aura bientôt formé près de 300 reporters aux profils variés. Conçu à destination des journalistes de France Médias Monde, le stage est ouvert à tous les médias et forme aujourd’hui les reporters du Journal Le Monde, d’Arte, Canal +, France Télévisions et bien d’autres. Le Manoir s’impose désormais comme la formation de référence du domaine.

Guillaume Louyot

© GUILLAUME LOUYOT – FRANCE MEDIAS MONDE

S’il est évident que la recherche et le partage d’information sont essentiels, la sécurité des reporters en mission doit rester la préoccupation majeure et le point de départ de la réflexion éditoriale. Parce que le premier acteur de cette sécurité est le reporter lui-même, le Manoir propose une formation et une méthode spécifiques dispensées par des journalistes, pour des journalistes, et fait intervenir les meilleurs experts dans les domaines de la santé, du sauvetage, et de la psychologie. L’effet des armes, le danger des mines et l’orientation sont également enseignés par des professionnels compétents et habitués à la formation des professionnels de l’information.

À l’issue de la formation, le reporter évoluant en zone dangereuse est capable de mieux évaluer les risques, de comprendre des situations critiques et de réagir avec une plus grande dextérité aux accidents de reportage.

De par son histoire de plus d’un siècle et ses valeurs d’engagement, il est dans l‘ADN de Nikon de soutenir le photojournalisme. En partenariat avec le Manoir, Nikon souhaite former les jeunes talents du photojournalisme à l’exercice de leur métier en leur faisant bénéficier de la meilleure formation.

Les candidatures sont ouvertes !

Les candidats et candidates doivent adresser leur dossier avant le 30 août 2019 à l’adresse suivante : securite.academie@francemm.com

Le dossier doit comprendre :

  • un CV ;
  • une lettre de motivation ;
  • une ou plusieurs productions d’un reportage photo réalisé en zones dangereuses.


De nouveaux partenaires pour la 26e édition

Médecins Sans Frontières


Médecins Sans Frontières (MSF) est une association médicale humanitaire internationale, créée en 1971 à Paris par des médecins et des journalistes. MSF apporte une assistance médicale à des populations dont la vie ou la santé sont menacées, notamment en cas de conflits armés, mais aussi d'épidémies ou de catastrophes naturelles.
Depuis près de 50 ans, l’organisation évolue sur les mêmes terrains que les correspondants de guerre et partage avec eux un même objectif : alerter et mettre en lumière les conséquences des conflits sur des populations meurtries. L’Afghanistan, le Rwanda et les Balkans hier, l’Irak, la RCA ou le Yémen aujourd’hui. Sur tous ces terrains d’intervention, MSF soigne et témoigne.
C’est donc tout naturellement que MSF est aujourd’hui partenaire du Prix Bayeux des correspondants de guerre.
La photographie tient une place importante dans l’histoire de MSF. Photographes de guerre et photojournalistes travaillent depuis des années aux côtés des humanitaires, en capturant sur le vif les événements, avec des clichés qui se font l’écho de récits personnels. Au-delà de l’instantané, leur travail permet de révéler en toile de fond l’histoire d’une région et les souffrances de populations touchées par des conflits, des catastrophes naturelles ou la maladie.

Crédit Agricole Normandie


Banque coopérative, le Crédit Agricole Normandie est le premier financeur sur son territoire au service de 748 800 clients. Il dispose de toutes les expertises pour répondre aux besoins des particuliers, des entreprises et des collectivités en matière de banque-assurance.
Acteur économique et social, le Crédit Agricole Normandie s'implique aussi dans les grands projets structurels régionaux. Il était donc naturel, en tant que banque de référence, d'être partenaire du Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre à travers le Prix du Jeune reporter.
« C'est une grande fierté de nous associer à cet événement, d'ampleur internationale, qui participe au rayonnement de notre région depuis plus de 20 ans. Le Prix Bayeux Calvados-Normandie nous éclaire et nous aide à décrypter l'actualité dans un monde de plus en plus complexe en rendant hommage aux journalistes - qui exercent leur métier au péril de leur vie - garants d'une information libre et indépendante, fondamentale pour nos démocraties. »

France Télévisions


France Télévisions, 1er groupe audiovisuel en 2018 avec 28,4 % de part d’audience, rassemble chaque jour 32 millions de Français grâce à une offre éditoriale riche et diversifiée.
Dans un monde de plus en plus troublé et complexe, l’information – qui est au cœur des missions de France Télévisions - développe le lien de confiance qu’elle a noué avec tout le public.
Chaque jour, 14,5 millions de téléspectateurs s’informent via ses JT. L’offre de France Télévisions en matière de magazines d’information est la plus riche du paysage audiovisuel avec plus de 60 rendez-vous sur toutes les antennes du groupe : magazines d’enquêtes et d’investigation, magazines politiques et de débats, magazines d’actualité dédiés aux sujets de société, à l’économie, à l’Europe, à l’actualité internationale ou à la culture.
France Télévisions s’est également donné pour priorité de développer la lutte contre les infox et les actions en faveur de l’éducation aux médias ; de nouveaux formats destinés à passer au crible les informations qui circulent ont été créés comme « Faux et usage de faux » dans le JT de 20H de France 2 et « Vrai ou fake - L’envers de l’info » sur France Info canal 27, sans oublier le site « Vrai ou fake » sur franceinfo.fr qui rassemble tous les modules de fact checking proposés par les grands médias de service public.


Hommage à Yannis Behrakis

C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la disparition de Yannis Behrakis. Lauréat du Prix Bayeux en 2002 (prix du public pour un reportage en Afghanistan) et en 2016 (lauréat du prix photo Nikon et du prix du public AFD - Agence Française de Développement pour un reportage sur les réfugiés), il avait ému tout l’auditoire lors de la soirée de remise des prix en 2016 lorsqu’il avait annoncé que la dotation de son prix du public irait à Médecins Sans Frontières. Yannis Behrakis nous laisse le souvenir d'un grand professionnel et d'un homme chaleureux et humaniste. Toutes nos pensées vont vers sa famille et ses proches.


Prix Bayeux Calvados-Normandie 2018 : Cérémonie de remise des prix

Visionnez l’intégralité de la cérémonie du 13 octobre 2018


25e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre : le palmarès

Cinquante grands reporters étaient réunis à Bayeux, les 12 et 13 octobre 2018, pour délibérer et décerner les trophées des catégories photo, presse écrite, radio, télévision, télévision grand format, jeune reporter (photo) et image vidéo. Trois prix spéciaux ont également été attribués : le Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis (télévision), le Prix du public (photo) et le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite). Présidé par Christiane Amanpour, le jury international de ce 25e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre a rendu son verdict…

Le mot de Christiane Amanpour, présidente du jury international :
« Je suis fière d’être à Bayeux et de présider le jury international du 25e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Les reportages sélectionnés sont extrêmement forts et d’une très grande qualité. C’était un plaisir de les visionner avec mes confrères, d’en discuter, de débattre et de voter. »


CATÉGORIE PHOTO – JURY INTERNATIONAL
PRIX NIKON

1er Prix

Mahmud HAMS
AFP
Clashes on Gaza’s border
PALESTINE

Le Palestinien Saber al-Ashkar, 29 ans, lance des pierres durant des affrontements contre les forces israéliennes, le long de la frontière de la bande de Gaza à l’Est de la ville de Gaza, le 11 mars 2018. Les Palestiniens manifestent pour le droit au retour dans leur terre d’origine, désormais considérée comme territoire israélien © AFP PHOTO / MAHMUD HAMS
Télécharger la photo

2e Prix

Laurent VAN DER STOCKT
LE MONDE
La vieille ville de Mossoul : la bataille contre le dernier bastion de Daesh
IRAK

3e Prix

Juan BARRETO
AFP
Venezuela : anti-government protests
VENEZUELA


CATÉGORIE TV – JURY INTERNATIONAL
PRIX AMNESTY INTERNATIONAL

1er Prix

Nima ELBAGIR, Alex PLATT et Raja RAZEK
CNN
Une vente aux enchères d’esclaves en Libye
LIBYE

2e Prix

Clive MYRIE et Darren CONWAY
BBC
La guerre des drogues au Mexique
MEXIQUE

3e Prix

Jonathan HEAD et Daniel BULL
BBC
Rohingya
BANGLADESH


CATÉGORIE PHOTO – PRIX DU PUBLIC
PARRAINÉ PAR L’AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT

1er Prix

Paula BRONSTEIN
GETTY IMAGES REPORTAGE
The Rohingya crisis: a harrowing journey
BANGLADESH

Une Rohingya pleure, traumatisée après des jours de marche, avec peu de sommeil, alors que des milliers de personnes fuyant le Myanmar sont coincées sous un soleil brûlant sur une rizière boueuse attendant d'être admise dans les camps par les gardesfrontières du Bangladesh à Anjuman Para, Cox's. Bazar, Bangladesh le 16 octobre 2017 © Paula BRONSTEIN
Télécharger la photo

CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS

1er Prix

Kenneth R. ROSEN
THE ATAVIST MAGAZINE
Mercenaires du diable
IRAK

2e Prix

Wolfgang BAUER
ZEITMAGAZIN INTERNATIONAL
The poison of war
SOUDAN

3e Prix

Rukmini CALLIMACHI
THE NEW YORK TIMES
La méthode Daech, ou l’administration par la terreur
IRAK


CATÉGORIE RADIO – JURY INTERNATIONAL
PRIX DU COMITÉ DU DÉBARQUEMENT

1er Prix

Gwendoline DEBONO
EUROPE 1
Ni prisonnières, ni réfugiées : femmes djihadistes en Syrie
SYRIE

2e Prix

Julie PIETRI
FRANCE INTER
Rohingyas, l’enfer de la traversée
BANGLADESH

3e Prix

Martin PATIENCE
BBC
Survivre à une tempête de neige syrienne
FRONTIÈRE LIBANO-SYRIENNE


CATÉGORIE JEUNE REPORTER (PHOTO) – JURY INTERNATIONAL
PARRAINÉ PAR CAPA PRESSE TV

1er Prix

Mushfiqul ALAM
FREELANCE
The Great Exodus
BANGLADESH

Les Rohingyas marchent à travers la rizière après avoir franchi la frontière à Lomba bill, Cox's Bazar au Bangladesh © Mushfiqul ALAM
Télécharger la photo

CATÉGORIE TV GRAND FORMAT – JURY INTERNATIONAL
PRIX SCAM

1er Prix

Nicolas BERTRAND et Thomas DONZEL
FRANCE 2
Rohingyas : les damnés de la Birmanie
BIRMANIE et BANGLADESH


CATÉGORIE IMAGE VIDÉO – JURY INTERNATIONAL
PARRAINÉ PAR BEW TV / FRANCE 24 / ARTE

1er Prix

Darren CONWAY
BBC
La guerre des drogues au Mexique
MEXIQUE


CATÉGORIE PRESSE ÉCRITE – PRIX OUEST-FRANCE – JEAN MARIN

1er Prix

Jean-Philippe REMY
LE MONDE
Le Yémen en guerre
YÉMEN


CATÉGORIE TV – PRIX RÉGION NORMANDIE DES LYCÉENS ET DES APPRENTIS

1er Prix

Stéphanie PEREZ, Nicolas AUER et Laetitia NIRO
FRANCE 2
Les lionceaux du Califat : des bombes à retardement ?
IRAK


L'émission 'Grand Reportage' de France Culture à Bayeux

Le public est invité à assister à l’enregistrement de l’émission ‘Grand Reportage’ de France Culture qui se déroulera le vendredi 12 octobre, de 14h à 15h. Cette émission, animée par Aurélie Kieffer, revient sur un grand sujet d’actualité avec un reportage au long format, complété par un débat. L’émission sera réalisée par Annie Brault et diffusée le jour-même de 17h à 18h sur les ondes de France Culture.

Une émission en collaboration pour les liens et la bibliographie avec la bibliothèque de Radio France.

Enregistrement de 14h à 15h, le 12 octobre, dans la salle des mariages de l’Hôtel du Doyen.

Entrée libre. Arrivée souhaitée 15 minutes à l’avance.

 


Le jury de la 25e édition

Quarante-sept professionnels nous font l’honneur de participer au jury de cette 25e édition présidée par Christiane Amanpour. Ils départageront 50 reportages et attribueront sept trophées.

PATRICIA ALLEMONIÈRE – TF1
GUILLAUME BALLARD – OUEST-FRANCE
MARIE-EVE BÉDARD – RADIO CANADA
LOÏCK BERROU – FRANCE 24
MICHEL BEURET – GRAND REPORTER
ÉRIC BIEGALA – FRANCE CULTURE
CHRISTOPHE BOLTANSKI – GRAND REPORTER
JEREMY BOWEN – BBC
JEAN-PIERRE CANET – SCAM
PATRICK CHAUVEL – PHOTO-REPORTER
ALBÉRIC DE GOUVILLE – MAISON DES JOURNALISTES
PATRICK DE NOIRMONT – PHOTO-REPORTER
JÉRÔME DELAY  – ASSOCIATED PRESS
GRÉGOIRE DENIAU – GRAND REPORTER
SAMUEL FOREY – XXI
FRANCIS GAUGAIN – FRANCE BLEU NORMANDIE
JEAN HATZFELD – JOURNALISTE ÉCRIVAIN
CÉCILE HENNION – LE MONDE
ETIENNE HUVER – GRAND REPORTER
KATIA JARJOURA – RÉALISATRICE
OLIVIER JOBARD – PHOTO-REPORTER
CHRISTOPHE KENCK – FRANCE TV
FRANCIS KOHN – JOURNALISTE
KAREN LAJON – LE JOURNAL DU DIMANCHE

MARTINE LAROCHE-JOUBERT – GRAND REPORTER
ALAIN LE GOUGUEC – SCAM
PATRICE LORTON – CAPA PRESSE
GUILLAUME MARTIN – GRAND REPORTER
LUCAS MENGET – FRANCE INFO
ALAIN MINGAM – CONSULTANT MÉDIAS
JEAN-MARC MOJON – AFP
CATHERINE MONNET – RSF
MARCO NASSIVERA – ARTE
CATHERINE NAYL – FRANCE INTER
SOPHIE NIVELLE-CARDINALE – GRAND REPORTER
SYLVIE NOËL – RFI
JEAN-PIERRE PERRIN – JOURNALISTE ÉCRIVAIN
JON RANDAL – GRAND REPORTER
LAURENT REBOURS – ASSOCIATED PRESS
PATRICK ROBERT – PHOTO-REPORTER
MORT ROSENBLUM – GRAND REPORTER
MARC SIMON – JOURNALISTE
JON SWAIN – GRAND REPORTER
ESTELLE VERET – REUTERS
ED VULLIAMY – THE GUARDIAN
VIVIENNE WALT – TIME MAGAZINE
THOMAS ZRIBI – NOVA PRODUCTIONS


Guillaume Louyot

Inscriptions en cours pour le Workshop Nikon – Le Manoir

Comme chaque année depuis 2013, Nikon organisera dans le cadre du Prix Bayeux des correspondants de guerre un workshop destiné aux jeunes talents du photoreportage.
Cette année, Nikon s’associe au Manoir Centre de formation au reportage en zone dangereuse créé en 2014 par France Médias Monde. Associé à l’INA et soutenu par Reporters sans frontières, le Manoir aura bientôt formé près de 300 reporters aux profils variés. Conçu à destination des journalistes de France Médias Monde, le stage est ouvert à tous les médias et forme aujourd’hui les reporters du Journal Le Monde, d’Arte, Canal +, France Télévisions et bien d’autres. Le Manoir s’impose aujourd’hui comme la formation de référence du domaine.

Programme

S’il est évident que la recherche et le partage d’information sont essentiels, la sécurité des reporters en mission doit rester la préoccupation majeure et le point de départ de la réflexion éditoriale. Parce que le premier acteur de cette sécurité est le reporter lui-même, le Manoir propose une formation et une méthode spécifiques dispensées par des journalistes, pour des journalistes, et fait intervenir les meilleurs experts dans les domaines de la santé, du sauvetage, et de la psychologie. L’effet des armes, le danger des mines et l’orientation sont également enseignés par des professionnels compétents et habitués à la formation des professionnels de l’information.
A l’issue de la formation, le reporter évoluant en zone dangereuse est capable de mieux évaluer les risques, de comprendre des situations critiques et de réagir avec une plus grande dextérité aux accidents de reportage.
De par son histoire de plus d’un siècle et ses valeurs d’engagement, Il est dans l ‘ADN de Nikon de soutenir le photojournaliste. En partenariat avec Le Manoir, Nikon souhaite former les jeunes talents du photojournalisme à l’exercice de leur métier en leur faisant bénéficier de la meilleure formation.
Venez nous rencontrer au Prix Bayeux Calvados et échanger avec les équipes.

Infos pratiques

Workshop du mardi 9 au dimanche 14 octobre matin. Inscription sur dossier. 12 places. Tarifs : 350 € (hors transport jusqu’à Bayeux, mais le prix comprend la formation, l’hébergement et les repas du mardi diner au dimanche petit-déjeuner).

La formation aura lieu à l’adresse suivante : Bayeux Intercom 4 Place Gauquelin – Despallières 14400 BAYEUX

Les stagiaires seront logés à l’hôtel MOGADOR 20 Rue Chartier 14400 Bayeux

Contact

Pour toute demande d’information sur le programme, veuillez contacter Antoine CORMERY antoine.cormery@francemm.com

https://iamyourstory.fr/nikon-school/catalogue-formations/workshop-nikon-le-manoir


Christiane Amanpour, Présidente du jury de la 25e édition

C’est une journaliste de renommée mondiale qui nous fait l’immense honneur de présider les travaux du jury cette année. Christiane Amanpour est parmi les journalistes les plus reconnus et récompensés de la profession.
Chef du service international de CNN, Christiane Amanpour est la présentatrice de l’émission vedette d’information internationale de la chaîne intitulée, justement, « Amanpour, » également diffusée sur PBS, aux Etats Unis. Elle opère au sein du bureau londonien de la chaîne.

Embauchée en 1983 comme assistante débutante au service international du siège de la chaîne, à Atlanta, Christiane Amanpour a gravi les échelons au sein de la chaîne, en tant que reporter au bureau de New York et, plus tard, en tant que correspondante internationale en chef de la chaîne. Depuis, Christiane Amanpour n’a cessé de réaliser des reportages sur les événements marquants de l’actualité internationale, à partir des points les plus chauds de la planète, comme l’Irak, l’Afghanistan, la Corée du Nord, la Bande de Gaza, l’Iran, le Soudan, Israël, le Pakistan, la Somalie, le Rwanda, les Balkans, l’Egypte, la Libye…

Grâce à son attitude courageuse et sans compromis, Christiane Amanpour a acquis une grande popularité auprès du public et est devenue une personnalité qui compte, respectée par les responsables économiques et politiques du monde entier : en 1996, Newsweek a déclaré que ses reportages sur la guerre du Golfe et dans les Balkans avaient contribué à faire de CNN la chaîne incontournable pour les dirigeants du monde.

Depuis la Guerre du Golfe, en 1991, et l’invasion américaine de 2003, Christiane Amanpour a documenté la violence sanguinaire qui a marqué l’histoire récente de l’Irak. En 2004, elle a réalisé le reportage exclusif du procès de Saddam Hussein, qui a fait découvrir au monde entier les images de l’ancien dictateur, ébouriffé et en chaînes, condamné à mort pour crimes contre l’humanité.

Sur le terrain, pendant le siège de Sarajevo, Christiane Amanpour a montré toute la brutalité de la Guerre de Bosnie, avec ses reportages dramatiques sur la vie quotidienne de la population civile dans la capitale assiégée. Elle n’hésitait pas à dénoncer les violations des droits humains, les massacres et le génocide commis à l’encontre des musulmans de Bosnie. A ce propos, elle disait : « Dans certaines situations, on ne peut tout simplement pas rester neutre : être neutre revient à être complice. »

C’est en 2009 que l’émission « Amanpour » est lancée : dans le cadre de ce programme, diffusé en prime time, Christiane Amanpour parle avec les responsables politiques et dirigeants du monde entier. Elle a réalisé des entretiens exclusifs avec les puissants de ce monde. Après le 11 septembre, elle a été la première correspondante étrangère à interviewer le Premier Ministre britannique Tony Blair, le Président pakistanais Pervez Musharraf et le Président afghan Hamid Karzai. Pendant les moments les plus chauds du Printemps Arabe, elle a réalisé un entretien – le dernier – avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui lui a valu un Emmy Award. C’est à elle que l’on doit également le dernier entretien réalisé avec l’ancien président Hosni Moubarak, juste avant sa destitution.

Christiane Amanpour a interviewé le président iranien Hassan Rohani, après son écrasante victoire électorale, et a réussi à obtenir de lui l’admission de l’existence de l’Holocauste. Elle a été la première journaliste à s’entretenir avec l’ancienne Présidente brésilienne Dilma Rousseff après la terrible défaite en demi-finale de l’équipe nationale, aux Championnats du Monde de Football 2014 organisés dans son pays. Elle a également eu la rare opportunité de s’entretenir avec le président vénézuélien Nicolas Maduro, à propos des violentes manifestations en cours dans son pays.

En janvier 2014, Christiane Amanpour a révélé, en exclusivité, un dossier contenant des témoignages et des photographies sur des présomptions de torture systématique des prisonniers par les forces gouvernementales syriennes, en accueillant un groupe d’experts des crimes de guerre, qui ont confirmé la véracité de ces révélations insupportables. C’est avec ces preuves en main qu’elle a ensuite mis au défi le Premier Ministre russe Dmitry Medvedev de justifier le soutien apporté par son gouvernement au régime de Bachar el Assad.

Elle a également réalisé des reportages sur les conséquences de nombreuses crises humanitaires, dont le terrible tremblement de terre d’Haïti, en 2010, le tsunami de 2011, au Japon, et l’ouragan Katrina – à cette occasion elle a visité un centre communautaire qui avait été transformé en morgue de fortune pour les victimes de la catastrophe.

En plus de son travail de présentatrice et reporter, Christiane Amanpour participe activement aux campagnes pour les droits civiques. Membre du conseil d’administration du Comité de Protection des Journalistes [Committee to Protect Journalists], du Centre pour l’Intégrité Publique [Centre for Public Integrity] et de l’International Women’s Media Foundation, elle a usé de son statut pour sensibiliser le public aux grandes questions internationales et aux droits de la presse. Elle a interviewé pour CNN, à plusieurs occasions, l’activiste des droits à l’éducation, Malala Yousafzai, en soulignant son courage et son excellent travail de défense des droits civiques. En mai 2014, elle a profité d’un passage à la télévision, sur la chaîne anglaise de la BBC, pour attirer l’attention des spectateurs sur l’enlèvement des 200 lycéennes nigérianes par Boko Haram, en demandant au Premier Ministre britannique de l’époque, David Cameron, d’adhérer à la campagne #BringBackOurGirls.

C. Amanpour a remporté tous les grands prix destinés aux journalistes de télévision, dont onze News and Documentary Emmy Awards, quatre Peabody Awards, deux George Polk Awards, trois duPont-Columbia Awards et le prix Courage en Journalisme. Elle a reçu neuf doctorats honoris causa, et l’insigne de Commandant de l’Empire Britannique. Elle est citoyenne d’honneur de Sarajevo et Ambassadrice de Bonne Volonté de l’UNESCO pour la Liberté de la Presse et la Sécurité des Journalistes.

Christiane Amanpour a obtenu un diplôme de Licence en Journalisme avec mention d’excellence de l’Université de Rhode Island.

Elle parle couramment anglais, persan (sa langue maternelle) et français. Le magazine Forbes l’a nommée en 2007 74e femme la plus influente du monde.


Appel à candidatures

Le Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre récompense un reportage sur une situation de conflit ou ses conséquences pour les populations civiles, ou sur un fait d’actualité concernant la défense des libertés et de la démocratie.

Le reportage doit avoir été réalisé entre le 1er juin 2017 et le 31 mai 2018. Un prix de 7000 € est remis dans chaque catégorie.

Les reportages doivent être envoyés avant le 8 juin 2018 à l’adresse suivante :
Prix Bayeux des correspondants de guerre – Hôtel de Ville – 19, rue laitière – BP 21215 – 14402 Bayeux Cedex ou info@prixbayeux.org

Les catégories de médias représentées : radio – photo – télévision (format court et long) – presse écrite et le prix du jeune reporter (photo cette année).

DIX PRIX SONT REMIS

Six trophées attribués par le jury international

  • Trophée Presse écrite – Prix du Département du Calvados – 7000 €
  • Trophée Télévision – Prix Amnesty International – 7000 €
  • Trophée Radio – Prix du Comité du Débarquement – 7000 €
  • Trophée Photo – Prix Nikon – 7000 €
  • Prix Scam Télévision grand format – 7000 €
  • Prix du jeune reporter – parrainé par CAPA Télévision – 3000 €

Quatre prix spéciaux

  • Le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite) – 4000 €
  • Le Prix du Public (photo) parrainé par l’Agence Française de Développement – 3000 €
  • Le Prix Région Normandie des Lycéens et des Apprentis (télévision) – 3000 €
  • Le Prix de l’image vidéo parrainé par Arte, France 24 et Bew TV – 3000 €

RAPPEL RÈGLEMENT

• Prix du jeune reporter : En 2018 : la catégorie concernée est la photo. Comme il s’agit d’une catégorie différente selon les années, le reportage présenté devra être réalisé entre le 1er juin 2016 et le 31 mai 2018.

• Catégorie télévision : la durée de reportage doit être comprise entre 1’30 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.

• Catégorie radio : la durée de reportage doit être comprise entre 1 et 6 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.

• Catégorie photo : la candidature est constituée d’un reportage de 8 à 15 photos.

• Catégorie télévision grand format : la durée de reportage doit être comprise entre 6 et 30 minutes. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été diffusé.

• Catégorie presse écrite : la candidature est constituée d’un article ou d’une série de un à cinq articles sur le même sujet. Le reportage doit être présenté tel qu’il a été publié.