L'errance des réfugiés à travers l'Europe

En 2015, ils étaient plus d'un million à chercher refuge en Europe, poussés par les conflits et les persécutions ; venant surtout de Syrie et d’Irak, mais aussi de la Corne de l’Afrique, d’Afghanistan, ou encore du Pakistan. Dans le cadre de cette exposition en plein air et en plein cœur de la ville de Bayeux, les photographes de l’AFP ont voulu retracer leurs parcours, et parfois de leurs calvaires.

© CAPA / Prix Bayeux Calvados des correspondants de guerre – 2016


Le son de la Guerre

À travers l’immersion dans les ambiances sonores de d’Irak, d’Iran, de Gaza, de Libye, de Centrafrique, l’exposition veut stimuler l’imaginaire et nous forcer à convoquer nos propres images.
Au fil de la scénographie, il retrace aussi l’élaboration d’un reportage, de la matière brute du tournage à la diffusion.
Il raconte enfin l’évolution des outils techniques depuis 30 ans, et leur impact sur la prise de son et les conditions de tournage.

Commissaires d’exposition – Jean-Marc Four (France Inter) et Jean-Marie Porcher (Radio France)

© CAPA / Prix Bayeux Calvados des correspondants de guerre – 2016


Mémorial des reporters de guerre : Dévoilement de la stèle 2016

En 2005, la ville de Bayeux inaugurait le Mémorial des Reporters.
Dix années plus tard, près de 800 noms sont venus s’ajouter sur les stèles du mémorial. 110 pour la seule année 2015.

Les proches des journalistes disparus – parmi eux présents Claudine Kent, compagne de David Gilkey mort en Afghanistan ; Maryvonne Lepage, maman de Camille Lepage tuée en Centre-Afrique, Deo Namujimbo, ou encore Elena Milachina, amie et collègue d’Anna Politkoskaïa et Boshra Nerj, ami du journaliste syrien Naji Jerf, se sont joints cette année à la cérémonie.


Avant-première en France : "Jim : l'histoire de James Foley"

Le film réalisé par Brian Oakes sera diffusé en avant-première le jeudi 6 octobre à Bayeux.
A la suite de cette projection aura lieu un échange animé par Claude Guibal
avec notamment Nicole Tung et Didier François.


Nicolas Poincaré présentera la soirée de remise des prix

Nicolas PoincareLauréat du Prix Bayeux-Calvados en 1996 pour un reportage sur la guerre en Tchétchénie, Nicolas Poincaré présentera la soirée de remise des prix le samedi 8 octobre. Il succède à Lucas Menget.

Nicolas Poincaré débute sa carrière à Radio France Lyon en 1987. Il rejoint France Info en tant que grand reporter de 1988 à 2000. Il couvre les principaux conflits : la guerre en Bosnie, en Tchétchénie, au Kosovo, en Irak, le génocide au Rwanda.

De 2001 à 2006, il est grand reporter pour le magazine Sept à Huit sur TF1 et travaille également au sein des rédactions de France Inter. En août 2006, il présente On refait le monde, émission de débats sur RTL. Il rejoint France Info en septembre 2009 pour présenter la matinale de 7h à 10h. Le 28 février 2011, il quitte France Info pour Europe 1 et y présente Europe 1 Soir du lundi au vendredi. En septembre 2014, il succède à Benoit Duquesne à la présentation de l’émission Complément d’Enquête sur France 2, en parallèle de son émission sur Europe 1.

Copyright : Storybox – Europe 1


Pierre Cresson

Hommage au journaliste Pierre Creisson

C'est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Pierre Creisson. Habitué du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre, plusieurs fois juré et sélectionné, Pierre Creisson nous laisse le souvenir d'un grand professionnel et d'un homme chaleureux et humaniste. Toutes nos pensées vont vers sa famille et ses proches.

Patrick Gomont, Maire de Bayeux
Jean-Léonce Dupont, Questeur du Sénat et Président du Conseil Départemental du Calvados

Discordia Moses Saman

"Discordia" de Moises Saman : "WARM Days" à Paris

Du 24 au 27 février 2016,  la Fondation WARM – avec ses partenaires le Prix Bayeux-Calvados des Correspondants de Guerre, le Fonds de dotation agnès b., Magnum Photos, Amnesty International et #Dysturb – présente une série d’événements à Paris autour du lancement du livre Discordia de Moises Saman, membre de l’agence Magnum Photos.

Discordia propose un souvenir personnel des quatre années passées de Moises Saman à vivre et travailler au Moyen-Orient de 2011 à 2015.

 

Affiche Exposition Discordia Moses SamanExposition Discordia

24 au 27 février 2016 - agnès b. - 17 rue Dieu - Paris 10e
de 11 h 30 à 19 h - Entrée libre
Précédemment présentée au WARM Festival à Sarajevo puis pendant l'édition 2015 du Prix Bayeux-Calvados, Discordia est exposée à Paris en parallèle du lancement du livre.

 

Lancement et signature du livre & Vernissage de l’exposition Discordia

23 février 2016, 18 h - agnès b. - 17 rue Dieu - Paris 10e
Lancement du livre et vernissage de l’exposition Discordia en présence du photographe Moises Saman, de la conceptrice du livre Daria Birang, et des représentants des organisations partenaires.
Suite de la soirée au 61 - 3 rue de l'Oise - Paris 19e

 

Table ronde WARM : «Rencontres, cinq ans de révolution arabes»

Avec le Prix Bayeux-Calvados des Correspondants de Guerre et Amnesty International
24 février 2016, 19 h - agnès b. - 17 rue Dieu - Paris 10e
Avec Moises Saman de Magnum Photos, Nina Walch de Amnesty International, Stephane Lacroix de CERI-Sciences Po et animée par Ziad Majed de l’Université américain de Paris.

 

Conversation avec Moises Saman et signature du livre Discordia

25 février 2016, 19 h - Magnum Paris, 19 Rue Hegesippe Moreau, Paris 18e
Moises Saman présente son travail puis s’engage dans une discussion avec un conservateur invité et le public. L’échange sera suivi par une signature du livre.

 

#Dysturb

Ce collectif de photojournalistes collabore avec Moises Saman pour une opération de street art pendant la semaine WARM à Paris.

 

À propos de WARM

WARM a pour objet la promotion et la diffusion du reportage de guerre, des différentes expressions de l’expérience de la guerre dans le champ de l’art et de la littérature, de la recherche historique et scientifique sur la guerre et les conflits contemporains et ce, en vue de satisfaire un intérêt général culturel, éducatif, humanitaire et scientifique. La fondation organise un certain nombre de manifestations dont un festival avec une large programmation multimédia à Sarajevo chaque année en juin. Celui-ci se déploie dans toute la ville avec des expositions, des conférences, des rencontres et des projections de films. Il a pour vocation de soutenir les initiatives de reporters, d’artistes, d’historiens, de scientifiques, d’enquêteurs reconnus au plan international, et œuvrant activement autour des conflits et leur mémoire.


[Audio] "Disparus"

Trois soirées pour mieux comprendre l’actualité internationale à travers Les Rencontres du Prix Bayeux-Calvados.

Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles

“Disparus” est une enquête sur la face cachée d’une guerre toujours en cours. Loin des bombes et des villes en ruines, ce film documente l’utilisation d’une arme invisible qui ravage la population syrienne depuis 2011 : la disparition de plus d’une centaine de milliers de Syriens – peut-être autant que les victimes du conflit armé selon certains témoins, soit plus de 200 000 personnes.

Tandis que les fanatiques de Daesh mettent en scène leurs crimes de manière spectaculaire et médiatique, ces disparitions innombrables révèlent l’implacable machine de mort secrètement mise en place par le régime syrien. La torture, l’arbitraire et la cruauté en sont les terribles rouages. Les survivants racontent l’indicible et des photographies officielles exfiltrées clandestinement montrent l’inimaginable : des corps suppliciés par milliers, tous marqués d’un numéro – preuves d’un système organisé du meurtre par le régime de Bachar Al Assad.

Les victimes sont issues de tous les milieux de la société syrienne. Avant 2011, Tarik était un homme d’affaires prospère, Rweida, une professeur de maths à Damas et Nayla, une mère de famille sans histoire. Pendant des mois, ils ont été détenus au secret et torturés par les services de sécurité du régime ou ont cherché leur proche en silence. Ils sont les témoins directs d’une machine infernale, dévouée à la survie du régime de Damas.

En Europe et au Proche-Orient, Sophie Nivelle-Cardinale et Etienne Huver ont rencontré ces témoins d’une tragédie qui se déroule dans l’indifférence de la communauté internationale. Pour la première fois, des familles en exil, des survivants mais aussi des complices du régime, racontent cet « État de barbarie » qui fait la loi dans la Syrie de Bachar Al Assad.

La projection sera suivie d’un débat animé par Michel BEURET, avec Garance Le Caisne et les réalisateurs du documentaire, Sophie Nivelle-Cardinale et Etienne Huver.

Biographies des réalisateurs

Sophie Nivelle-Cardinale, 37 ans, est grand reporter et réalisatrice indépendante. En 2010, elle s’installe au Liban et couvre, à partir de 2011, la guerre en Libye et en Syrie. Finaliste du Prix Albert Londres en 2013 pour ses reportages d’actualité en Syrie diffusés sur ARTE, elle a remporté en 2013 le Prix Bayeux Des Correspondants de Guerre pour un reportage diffusé dans le JT de TF1 “Au coeur de la bataille d’Alep” – qui a également remporté le Prix des Lycéens-Fondation Varenne.

Etienne HUVER, 39 ans, est grand reporter. Diplômé de L’Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine (IJBA), il a travaillé pendant 13 ans au sein du service Reportage de la radio RTL. Il a notamment couvert les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis et le début de la guerre en Irak en 2003. Il a reçu, en 2004, le 3ème prix Alexandre Varenne des journalistes de radio.
Journaliste indépendant depuis 2012, il a réalisé plusieurs magazines télé en Afrique et au Proche Orient pour France 24, Arte Reportage et Envoyé Spécial. Son reportage “Mali : enquête sur des exactions”, diffusé en février 2013, a été sélectionné au Prix Bayeux-Calvados des Correspondants de Guerre.

En coproduction avec ARTE G.E.I.E, avec la participation de la RTS Radio Télévision Suisse, et le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée.

La projection sera suivie d’un débat avec notamment Sophie Nivelle-Cardinale et Étienne Huver
Production: What’s up films / Song Pham


[Audio] Soirée grands reporters

Trois soirées pour mieux comprendre l’actualité internationale à travers Les Rencontres du Prix Bayeux-Calvados.

Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles

«L’organisation djihadiste Daesh peut-elle créer un véritable état ?»

Pas une semaine en 2015 sans que l’actualité ne porte à la une «Daesh», «Djihad», «Etat Islamique», «Terrorisme». Ces mots qui composent à eux seuls l’univers d’un seul réseau dépassent aujourd’hui les frontières syriennes et irakiennes : des actions en Tunisie, au Koweït, dans le Sinaï égyptien, des fractions en Afghanistan et en Libye, des bases logistiques dans des paradis touristiques comme les Maldives, et des combattants venus de tous horizons, Occident compris. Guerre de religion et de territoire, instauration de la terreur, guerre de communication, contrôle des ressources énergétiques, bras de fer géopolitique, au delà des propagandes et des mythes préfabriqués par le reflet médiatique, une soirée pour cerner Daesh, de sa genèse à son développement.

L’organisation a-t-elle les moyens de son ambition et peut-elle réellement devenir un état islamique ? Quels impacts auprès des populations locales ?

De quels relais dispose Daesh à travers le monde ?

Barak Obama déclare une guerre sans merci à l’organisation djihadiste mais la communauté internationale a-t-elle les moyens d’éradiquer Daesh sans allumer d’autres foyers terroristes ?

Une soirée préparée et animée par Eric Valmir (France Inter) avec notamment Patrick Cockburn, Pierre-Jean Luizard, Jean-Pierre Perrin (Libération) et Hélène Sallon (Le Monde).


[Audio] Paroles de Photographes : Les mutations visuelles de la guerre

Trois soirées pour mieux comprendre l’actualité internationale à travers Les Rencontres du Prix Bayeux-Calvados.

Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles

Les temps changent et la nature des conflits aussi. De la guerre du Vietnam couverte par des photographes incorporés dans l’armée américaine avec statut d’officier, à la guerre quasi sans images de Syrie où les photographes sont considérés comme des cibles privilégiées, le statut des photographes de guerre s’est considérablement détérioré. Si on ajoute à cela l’effondrement du marché de la presse autrefois commanditaires de reportages sur les terrains de conflits, nous ne devons plus compter que sur la foi et la témérité de quelques rares photographes de guerre pour nous livre les témoignages précieux de cette actualité devenue quasi invisible.
Pour comprendre cette évolution du métier et de la photographie de conflit, nous vous invitons à rencontrer trois photographes de génération différente au cours d’un débat organisé par Alain Frilet de l’association Parole de Photographes.
Seront ainsi à l’honneur, Patrick Chauvel qui couvre l’actualité internationale depuis plus de 40 ans et dont la réputation et le talent sont lisibles dans chacun des ses reportages ; Alvaro Canovas, photographe à Paris Match, qui couvre la scène conflictuelle internationale depuis 25 ans et Laurence Geai, une jeune photographe qui a décidé de prendre la relève de ses aînés et qui vient de passer plusieurs semaines dans les Territoires occupés de Cisjordanie.


Prix Bayeux-Calvados 2015 : revivez la cérémonie en intégralité

Ce samedi 10 octobre se déroulait à Bayeux la cérémonie de remise de prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. Au total, une dizaine de trophées ont été décernés, honorant le travail de ces journalistes qui exercent leur profession dans des zones particulièrement exposées.

Une 22e édition qui a été fortement marquée par un hommage aux victimes de l’attentat perpétré le 7 janvier dernier dans les locaux de Charlie Hebdo. Les noms de Charb, Wolinski, Cabu, Tignous, Honoré, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Elsa Cayat se sont ainsi rajoutés sur une stèle commémorative à la liste des journalistes décédés sur le terrain en 2014 et 2015.

Selon “Reporters sans frontières”, 71 journalistes ont perdu la vie en exerçant leur métier.

 

Revivez l’intégralité de la cérémonie :


Dysturb

Un collectif bien connu de Bayeux qui revient hanter ses murs pour la deuxième fois. Des photos 4 par 3 qui montrent avec pudeur l’horreur et la tristesse de la guerre et de ses conséquences.

Ici, la crise à Bujumbura et cette femme endeuillée.


L'important : revenir pour raconter

Carlotta Gall, présidente du Jury du Prix Bayeux 2015
Tchétchénie, Kosovo, Bosnie, Afghanistan, Pakistan… Sous ses allures sages, Carlotta Gall est une femme de terrain, rompue à la couverture des conflits. Cette journaliste renommée du New York Times, spécialiste du Proche et du Moyen-Orient, est la présidente du jury de l’édition 2015 du Prix Bayeux.


Retour sur la 21e édition avec une vidéo réalisée par NIKON

Échanges, témoignages, décryptage de l’actualité avec ceux qui la couvrent au quotidien, fenêtre ouverte sur un monde en perpétuelle turbulence, c’est cet « arrêt sur images » que propose le Prix Bayeux-Calvados à travers des expositions inédites, un salon du livre, des forum-médias, des soirées débats, des projections de documentaires, des opérations tournées vers les jeunes…