L’autre Débarquement, les correspondants de guerre en Normandie

Le correspondant de guerre Charles Lynch s’entretient avec le tirailleur Albert Jesson
pendant l’attaque de l’aéroport de Carpiquet, près de Caen, occupé par les Allemands, 4/07/1944.
© Michael M. Dean, Courtesy of Library and Archives Canada

Du 9 octobre au 12 novembre

Commissaire d’exposition : Pascal Vannier
Scénographie : Laurent Hochberg
Documentation : Mathilde Sandlarz

Il fallait un retentissement médiatique sans précédent à la plus grande opération amphibie de l’histoire des guerres. Le 6 juin 1944 et les 100 jours de la Bataille de Normandie ont eu une couverture à la hauteur de ces semaines qui ont changé la face du monde. Les plus célèbres correspondants de guerre sont en Normandie, déjà bardés de succès journalistiques et littéraires, en Espagne, en Afrique du Nord, du côté de l’Italie. Beaucoup d’anonymes aussi. Et des femmes, qui, bien que minoritaires et officiellement interdites de front, vont compter dans un monde majoritairement masculin. Tous partagent la conviction d’aller défendre les valeurs du monde libre, aux côtés des militaires. Aucun des 530 journalistes accrédités n’aurait laissé sa place pour rien au monde.
Cet autre débarquement a aussi la force de frappe des Alliés. Américains, Britanniques, Canadiens, Australiens seront rejoints par des confrères norvégiens, polonais, hollandais et français. La presse afro-américaine émerge après la prise de Cherbourg. En Normandie, les correspondants de guerre allemands continuent d’alimenter la propagande des actualités, les Deutsche Wochenschau, projetées dans les cinémas.
Tous les reporters ont les mêmes armes précieuses : une machine à écrire, un appareil photo, une caméra et un gramophone permettant d’enregistrer dans les conditions du direct. La BBC, la radio britannique, sape l’aura d’une presse écrite alors toute puissante.

Portraits, documents inédits et revisités, images en noir et blanc et couleur, correspondances personnelles, reportages radiophoniques uniques et objets d’origine donnent à cette exposition une sensibilité nouvelle sur les événements de l’été 1944 en Normandie.


Hôtel du Doyen
Rue Lambert-Leforestier
Ouvert tous les jours du 9 au 15 octobre
De 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h
Ouvert du mercredi au dimanche du 16 octobre au 12 novembre
de 14 h à 19 h

Ouvertures exceptionnelles vendredi 13 octobre jusqu’à 19 h et samedi 14 octobre de 10 h à 18 h (journée continue)
Entrée libre

octobre 9 2023

10:00

Hôtel du Doyen